mercredi 17 novembre 2010









































































MAIN D'OEUVRE VENUE DE WESTPHALIE

1921              
3 093



1922             
9 126



1923              
15 996



1924              
9 288



1925              
4 752



1926              
7 650



1927               
43



1928              
    86



1929              
9 921



1930             
6 753



1931             
165



1932             
5



1933             
2



1934            
      0


mardi 9 novembre 2010

Bibliographie

L'immigration des Irlandais au 19e et 20e siècle.

http://www.cslaval.qc.ca/prof-inet/anim/kt/calendrier/St-patrick/immigration.htm
http://membres.multimania.fr/evelynebedard/St-Patrice/immigrants.htm
http://www.cslaval.qc.ca/prof-inet/anim/kt/calendrier/St-patrick/halloween.htm
http://www.canadianmysteries.org/development/sites/donnellys/context/immigration/indexfr.html

Les immigrés de nos jours:

Texte: Journal du centre et la croix
Photo: http://www.nievre.pref.gouv.fr/media/747b5610e6735f575cdc266f5bc87d74/photo-nicolas-quillet.jpg

Analyse du Film "Gang of New York" 
Début de l’Immigration 1920

http://www.beskid.com/immigration.html
http://www.polskanova.com/portal.php?article=10&pid=43
http://didier.lecoustre.free.fr/Pologne.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Immigration_en_France
http://www.maplanete.ch/wp-content/uploads/2009/03/mineur1.jpg
http://www.histoire-immigration.fr/upload/file/ext_para_col1_image_zoom_370_expulsion_mineurs_polonais400.jpg
http://balbinski.pagesperso-orange.fr/houill%E8res/mineur%20polonais%20005.jpg

Les immigrés de nos jours.

Qu'est ce qu'un immigrant?

Tout d'abord, rappelons la signification du mot „immigrant“, selon le Haut Conseil de l'intégration, une personne est immigrante lorsqu'elle vit en France mais qu'elle n'est pas né et qu'elle n'est pas de nationalité française. Les enfants ayant des parents immigrants et vivant en france, ne sont pas forcement immigrant, mm en ayant un nationalité étrangères.

Fait Divers, un couple et un homme „sans papiers“ interpellaient de façon peu ordinaire.

En aout dernier, un couple de „sans papiers“ ont été convoqué à la préfecture, puis interpellé par la police. Leur avocat, Monsieur Denis Thuriot considère que ce procédé est un piège. Le préfet, Nicolas Quillet, affirme que cette opération c'est dérouler selon les textes en vigueur.

Mr Denis Thuriot, l'avocat du couple interpellait précédement, affirme que le préfet n'a pas tenu des engagements écrit. A cela, le préfet a répliqué que „C'est une accusation grave et sans fondement“.

L'interpellation s'est déroulé selon les accords de réadmission et plus précisément selon le réglement de l'Union Européenne du 18 février 2003. Cette interpellation confirme la phase de la procédure en cours et que le couple avait été précedemment informé de cette procédure, leur avocat ne pouvait donc pas ignorer la procédure en cours et ses conséquences.

Le préfet de la Côte d'or a par la suite réexaminait ce dossier pour la demande d'asile mais il a était a nouveau refusé.

Mardi13 septembre 2010, un „sans papiers“ a était interpellé. Des policiers sont venu l'intercepté à la préfecture de Nevers. Cette homme était venu déposé un papier demandait la veille lors d'un appel reçu sur son portable.
Alexan Manvelyan, l'homme interpellait, c'était rendu au guichet des étrangers, où on lui a dit qu'aucun rendez vous n'avez était prit et que le certificat de domiciliation demandé n'avait jamais été réclamé. Alors, deux policiers en civil l'ont interpellé et mit en garde à vue.
Par la suite Monsieur Manvelyan fut transféré à Paris pour être entendu par la Police judiciaire dans le cadre d'une enquête sur un vol à main armée.
Monsieur Thuriot, son avocat neversois (qui avait précédement dénoncé des procédés similaires, dont un couple qu'il défent on était victime) déclare que ce sont „des méthodes déloyales et piègeuses, codamnées par la cour européenne des Droits de l'homme“. De son côté le préfet indique qu'il „n'a pas à commenter une affaire judiciaire“.

L'accueil des étrangers dans les préfectures.

D'un côté, des statistiques prouvent que la France reste une grande terre d'accueil. Le pays a procédé à 67 000 naturalisations par décret les huits premiers mois de l'année, soit 15% de plus que l'année précédente. Le nombre d'autorisation de court et de long séjour ont, eux, augmenté de 10%.
De l'autre, on peut constater l'hinospitalité des services des préfectures qui gèrent le gros des flux étrangers.La préfecture de Bobigny, recoit 1500personnes chaque jour, est le point d'accueil le moins accueillant. Chaque nuit, des centaines de personnes viennent s'installer dans la file réservée aux demandeurs de titre de séjours. Lorsque l'on est à l'intérieur du bâtiment, la galère continue. Moussa vient retiré un titre de séjour d'un an après un convocation de la préfecture. Une fois au guichet, on lui donne un récepissé provisoire, et on lui dit de revenir une fois qu'ils auront renouveler le titre. Il devra donc revenir une deuxième fois et en plus payer un deuxième timbre fiscal, qui a augmenté de 70 à 110euro depuis juin. Stéphane Maugendre, du groupe d'information et de soutien des immigrés, considère ses situations indignent. D'autre préfecture décident d'ouvrir des guichets dans des mairies.
Le prefet de seine-saint-denis, Christian Lambert, reconnait que la situation c'est dégrader depuis le début de l'année. Celui ci a promis un renforcement en personnelle et moyens techniques.
A Lyon, quai Sarrail, devant la préfecture du Rhône, il faut attendre pendant un moment, certain viennent pour un renouvellement de séjour d'autre pour un simple changement d'adresse.
A 9heures, les portes du services à peine ouverte, un agent de la préfecture vient annoncé au dernier arrivant qu'ils auront peu de chance d'être reçu aujourd'hui. 320 personnes se pressent déjà derrière les barrières.
La préfecture du Rhône est consciente des conditions d'accueil difficile depuis qu'ils ont supprimé les rendez vous depuis le mois de janvier, mais les gens attendaient parfois quatre mois avant d'être reçu. Aujourd'hui, lorsque leur dossier est complet, ils peuvent recevoir un recépissé dans la journée. L'accueil devrait s'amélioré en septembre 2011, lorsqu'ils ouvriront un nouveau batiment où sera transferait la direction de la réglementation. On trouvera 16 postes d'accueil en plus.
A Lille, en 2006, ils ont amménagé l'ancien hopital militaire pour y transferé le service. Les équipes ont été renforcées et les horaires allongés, désormais les étrangers sont accueillit de 8h30 à 16h30 et l'attente depasse rarement une heure.  

’Immigration des polonais et juifs

Recruté en Pologne, les mineurs recevaient leurs affectations dans les mines..
Ils venaient du bassin houiller de Silésie, ou du bassin de la Ruhr allemande. Ils connaissaient leur métier, leur adaptation ne posait pas de problème. Les ouvriers agricoles connaissaient le travail de la terre. Ils ont trouvé des animaux identiques à ceux qu'ils avaient laissés chez eux… On leur demandait de produire de quoi nourrir la population.
Les ouvriers des fonderies n'ont pas failli à la tâche, leur reconversion s'est avérée facile, leur adaptation n'a posé de problèmes.
Ils se sont installés dans toutes les régions de France, s'y sont intégrés, tout en gardant leur culture et leur identité originelle.
Plus de 300 000 polonais sont arrivés dans le Nord de la France entre 1921 et 1938, et actuellement, environ plus de 500 000 habitants qui revendiquent la nationalité polonaise ! 11 000 d’entre eux conservent d’ailleurs la nationalité polonaise. Grande consommatrice de main-d'oeuvre, la mine a provoqué d'importantes migrations tout au long du XXe siècle. Dans le nord de la France, les Polonais sont venus extraire le charbon par centaines de milliers et la communauté polonaise est désormais parfaitement intégrée.
 Pour le patronat, les travailleurs polonais ont alors la réputation d'être "dociles et courageux", note le consul général de Pologne à Lille, Marek Chojnacki. "C'étaient des ouvriers qualifiés, des gens qui ne contestaient pas trop, souligne-t-il. Il y avait une certaine morale du travail. C'était un honneur pour eux d'exercer leur travail comme il faut". Très vite, les familles se regroupent et la communauté s'organise. Des associations, des paroisses, des écoles polonaises voient le jour. Deux journaux en langue polonaise sont diffusés à partir de 1923 dans la région.  Après la première guerre mondiale, la Pologne qui vient de retrouver son indépendance le 11 novembre 1918 connaît un essor démographique important mais le pays est faiblement industrialisé·

A l'origine, le séjour des travailleurs polonais ne devait être que temporaire : ils avaient la ferme intention de repartir en Pologne après avoir amassé quelques économies en France même si ils se sont relativement bien acclimatés dans ce pays. Entre 1921 et 1938, 300 000 Polonais viennent donc s'installer dans l'Hexagone en Lorraine mais surtout dans le Nord Pas-de-Calais.
Malgré la différence de leur expérience dans la conduite de la vie associative, ces Polonais progressèrent rapidement dans la formation d’une communauté soudée qui manifestait toujours en terre étrangère, son attachement à la Pologne et à sa culture. Le premier souci des associations polonaises fut d’envoyer des délégations houillères pour que l’on fasse venir des prêtres Polonais et que l’on construise des chapelles. De 1922 à 1925, une vingtaine de paroisse dites « polonaises » furent construites dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, et dans les agglomérations de forte proportion d’habitant polonais.  On remarque donc que bien qu’ils vivent en France, ils n’en restent pas moins polonais. Au fil du temps ce comportement créera une fosse entre les français natifs et les polonais. L’ensemble de l’immigration polonaise en France reconnut unanimement la nécessité d’enseigner la langue, l’histoire et la géographie polonaise aux enfants. Les compagnies minières privées exhaussèrent le vœu des parents en ouvrant des cours de langue polonaise dans leurs écoles libres.



Les juifs considérés comme des étrangers

Une communauté juive importante est établie dans l’est et dans le sud-ouest de la France, subissant la discrimination dans un Etat monarchique et religieux. La Révolution française avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, établit une distinction entre espace public et espace privé. Depuis la IIIe République il est interdit de poser des questions, lors des recensements, sur la religion des personnes. L’immigration juive n’est donc pas quantifiable au niveau des statistiques. En 1880, sur 60 000 à 80 000 juifs environ, quelques milliers de juifs peuvent s’intégrer dans diverses couches sociales françaises, notamment dans les classes moyennes. On observe une tendance très forte à la laïcisation. Elle permet au XIXe le processus d’intégration des juifs. 

Refus de la nationalité française

« Avant 1889, même les juristes ne savaient pas dans certains cas qui était Français et qui ne l’était pas. Les enfants d’étrangers pouvaient toujours refuser la nationalité française quand ils arrivaient à leur majorité. Et, contrairement à ce que l’on nous raconte aujourd’hui par rapport au passé qui est toujours enjolivé, quand on nous dit que les immigrants du passé étaient tous des patriotes dans l’âme, etc., qu’ils avaient tous l’amour de la France alors que ceux d’aujourd’hui ne l’auraient plus, l’histoire montre que ce n’est pas comme ça que cela fonctionnait puisque 90% des enfants d’étrangers, quand ils arrivaient à l’âge adulte, refusaient la nationalité française. » explique Gérard Noiriel. 
Ce refus pour ne pas faire le service militaire qui était de 3, 5 ou 7 ans, ce qui a déclenché des crises de xénophobie. 

Nationalisme et pogroms

En 1889, la première loi sur la nationalité française impose le double « jus soli » : celui qui est né en France et de parents nés en France est Français. 
« cela entraîne un phénomène tout à fait dramatique : la naissance du nationalisme et dans un certain nombre de pays aux régimes, disons, autoritaires, -les empires- qui à cette époque-là ne sont pas les régimes totalitaires qu’on aura après la Première Guerre. Dans les empires a des formes de persécution à l’encontre des minorités. Mais les premières victimes sont les juifs, notamment en Russie et en Pologne. », déclare Gérard Noiriel. 
Dès les premiers pogroms en Russie, un comité, présidé par Victor Hugo avant sa mort, en 1881, se met en place pour accueillir des juifs de Russie au nom des droits de l’homme. 

Développement de l’antisémitisme en France

Dans cette immigration, deux groupes sociaux se détachent avec une petite fraction d’intellectuels, d’étudiants, de militants politiques, membres de professions libérales et un groupe plus important, d’ouvriers, d’artisans de l’industrie textile, de la confection, du cuir. Ils transforment l’artisanat français. Ces juifs russes s’installent dans le quartier du Marais et à Belleville . Paris devient le premier exportateur de casquettes. Mais Paris devient fortement antisémite. L’antisémitisme se développe à cause de la concurrence avec les artisans français. Les classes populaires et les élites se retrouvent dans l’antisémitisme. Sur un million d’étrangers en France, on compte 30 0000 juifs, c’est peu, mais ils sont visibles. Avec la IIIe République, l’Etat français renouvelle ses élites parmi les juifs, les protestants, les francs-maçons. Aussi une nouvelle haine se développe chez les notables, les aristocrates évincés.



L’entre-deux-guerres

Dans les années trente, la reprise de l’immigration est liée à la reprise des persécutions antisémites qui se développent en Russie, en Pologne, puis en Allemagne avec la montée du nazisme. 
On estime qu’il y a autour de 200 000 juifs en France en 1939. Le nombre de juifs étrangers dépasse le nombre de juifs français. Les trois quarts viennent d’Europe orientale, cela crée des tensions surtout au niveau du marché du travail. Les classes moyennes, le petit commerce, l’artisanat, les professions libérales basculent dans l’antisémitisme. Les avocats, les médecins, qui n’ont pas fait de repentance après la guerre, sont les piliers du régime de Vichy. Des gens protégés par leur statut découvrent la concurrence sur le marché du travail dans les années 30.. Barrès et Maurras s’en prennent aux juifs, d’autres aux naturalisés. Les lois de Vichy s’attaquent aux juifs et aux Français d’origine étrangère pour des raisons de concurrence. Les juifs français regardent avec méfiance les juifs immigrés. L’extrême-droite inculque l’idée que les juifs sont un problème. Les juifs sont un « problème ». 
« Aujourd’hui, nous avons toujours cette question-là, le problème de l’immigration : on dit toujours que c’est un problème. L’extrême-droite, Maurras, l’Action française, ont réussi à devenir hégémonique quand ils gravent dans la tête de la majorité des Français que les juifs sont un problème. Une fois que vous avez réussi à faire admettre l’idée qu’une population, qu’une partie d’une population est un problème, vous avez déjà fait l’essentiel du travail. » précise Gérard Noiriel.

Certains vont se fondre dans la masse, d’autres revendiquer leur identité juive comme Bernard Lazare au moment de l’affaire Dreyfus.
Gérard Noiriel, né le 11 juillet 1950 à Nancy, est un historien français, l'un des pionniers de l'histoire de l'immigration en France. Il s'est également intéressé à l'histoire de la classe ouvrière

lundi 8 novembre 2010

Analyse du Film "Gang of New York"

En 1970, Scorsese découvre un livre d'Herbert Asbury. A partir de ce moment, il n'aura de cesse de l'adapter au cinéma. Trente ans plus tard naît le projet définitif, «Gangs of New York», film, où règnent bruit et fureur, qui se développe sur près de 2 h. 40. On trouvera dans ce film trois destins: celui de Amsterdam Vallon, de la ville de New York et des Etats-Unis. Le film se situe dans le New York du milieu du XIX° siècle pendant l'arrivée massive d'immigrants alors même que la guerre civile (guerre de Sécession) réclame toujours plus de soldats, que la Conscription obligatoire se développe donc, et plus précisément aux «Five Points», croisement de cinq rues de la ville où s'affrontent les bandes rivales des «Natives» (descendants d'Anglais) et les «Dead Rabbits» ou «Lapins morts» (immigrés irlandais).


L'oeuvre commence par une scène de bataille annonçant le contexte de conflit que l'on pourra observer tout au long du film. Cette scène d'une violence sans précédant, étonne par une mise en scène (face à face solennel, défi provocateur et déchaînement barbare) au montage savant: le réalisateur nous plonge, d'abord, dans la sauvagerie d'un corps à corps dont aucun détail sanglant ne nous est caché; puis, par un mouvement de grue ascensionnel de la caméra, il «extrait» le spectateur de cette mêlée pour lui offrir, en un plan large vu en plongée, un tableau d'ensemble de la mêlée tout à fait étonnant car au cours de ce changement progressif de vision les différences entre les combattants se sont estompées, puis effacées, au point que la vue générale finale du champ de bataille donne l'impression de voir le même individu répété cent fois. 

Le propos est transparent à travers la métaphore, le croisement des rues (les Five Points)est assimilé à la naissance de New York qui est à la croisée du monde et de son Histoire (forte immigration et tentative de Sécession intérieure). Et cette Histoire nous sera montrée à travers l'affrontement symbolique entre deux hommes (Bill le Boucher, chef des Natifs hostile aux immigrants irlandais, etc. Amsterdam) pour s'approprier le pouvoir avec l'aide des hommes politiques cyniques, tel Boss Tweed.

Une nation qui naît aussi dans la guerre civile, ce qui nous vaut une autre grande séquence où l'on voit dans la même continuité, grâce à un plan latéral de droite à gauche de la caméra, les immigrants quitter leur bateau pour être aussitôt enrôlés dans l'armée et partir immédiatement pour la guerre de Sécession!

Cette nation apparaît dans la lutte des classes que Scorsese représente dans le traitement particulier des couleurs: ocres, bruns et gris ternes assombrissent les quartiers défavorisés; couleurs vives et chaudes illuminent les quartiers huppés. De plus on remarque que les natifs ont des vêtements aux couleurs patriotiques: du bleu, du rouge, et du blanc. D'ailleurs, dans une scène, Bill le Boucher affiche l'amour pour sa patrie en s'enveloppant dans le drapeau des Etats-Unis, et, petit clin d‘œil au symbole, on voit sur son œil de verre un aigle. Du côté des Irlandais, on trouve la croix celte ( combat du début), symbole fort de l'Irlande; leurs habits par opposition aux natifs, sont de couleurs rouge, vert sombre. Scorsese veut montrer la montée en puissance des Etats-Unis, grâce en partie aux nombreux immigrants, en se focalisant sur la vengeance d'un individu. On observe toute cohérence de Scorsese à la fin du film lorsque les deux points forts du récit - l'Histoire et l'Individu - se rejoignent et fusionnent lors de la dernière séquence au cours de laquelle l'armée met fin à, l'insurrection des Five Points contre la Conscription obligatoire à coups de canon dévastateurs. Une scène apocalyptique (pillages, lynchages, massacres) où se résout le destin de Bill et d'Amsterdam: autre croisement des destins individuels et de l'Histoire.

Et le film s'achève par une nouvelle trouvaille de Scorsese : le futur de la ville de New York (troisième « destin » du film !) est évoqué à travers un étonnant plan fixe de la ville de 1860 qui se transforme insensiblement et transcrit le passage du temps jusqu'à l'image du New York contemporain. Le générique enchaîne alors aussitôt sur le film dont il fait partie puisque la chanson de U 2 (« The hands who built New York »/ « Ces mains qui bâtirent New York ») le prolonge en célébrant la ville. Puis le silence se fait et, sur les derniers noms du générique, s'élèvent les rumeurs modernes de la ville, comme un bruit de fond, lointain mais proche et familier. Qui nous murmurerait que l'histoire se continue. Pour ce qui est de la musique, elle est soit irlandaise (Paddy's Lamentation - Linda Thompson) ou plutôt patriotique, selon si la scène met en avant les immigrés ( débarquement des bateaux) ou les natifs ( fêtes au satan circus).

dimanche 7 novembre 2010


L'immigration des Irlandais au 19e et 20e siècle.
En 1847, les Irlandais ont eu de mauvaises récoltes de pommes de terre. À cause des mauvaises conditions climatiques, l'Irlande souffrait d'une grande famine. Le taux de mortalité était élevé. Les Irlandais vinrent donc au Canada et au Etat Unis pour avoir de meilleures conditions de vie.
Des hommes , des femmes et des enfants très pauvres quittèrent leur pays en espérant trouver une meilleure vie. À bord de grands voiliers de bois se déroule leur voyage. Il dure environ douze semaines . Les bateaux sont surchargés, malpropres et mal aérés. Les voyageurs manquent d'eau potable et ils portent toujours les mêmes vêtements. Ils attrapent des maladies comme le typhus et le choléra. La majorité des émigrants irlandais habitent la campagne, parlent la langue anglaise et pratiquent la religion catholique.

Les immigrés irlandais aux États-Unis:
Au cours des cent années qui suivirent l'année 1820, quelque 5 millions d'immigrants irlandais débarquèrent aux États-Unis. Leur présence déplaisé à certains Américains de souche, connus sous le nom de «nativiste», qui dénoncèrent leur comportement social, leur incidence sur l'économie et leur religions catholiques.
Tous les immigrés en situation régulière qui souscrivent aux principes de la Constitution des États-Unis ont le droit d'acquérir la nationalité américaine, et les immigrés blancs qui voulait l'exercer n'ont pas eu beaucoup d'obstacles. En dépit de l'hostilité des nativistes, les Irlandais n'urent jamais a faire au racisme dont souffraient les Afro-Américains et les Asiatiques, qui n'ont pas eu le droit d'être des citoyens ou dont l'entrée aux États-Unis fut restreinte. Tirant parti de leur identité catholique et des possibilités politiques qui étaient hors de leur portée en Irlande, ils gravirent progressivement les échelons de la société américaine. 
Les nativistes lancèrent une attaque soutenue contre les immigrés irlandais à cause de leur catholicisme. En 1844, des émeutiers nativistes brûlèrent deux églises catholiques dans les faubourgs de Philadelphie à la suite d'un litige relatif à la version de la Bible qui devait être utilisée dans les écoles publiques, la version catholique ou celle du roi Jacques, protestante.

Les immigrés irlandais au Québec:

Profitant des bateaux vides qui retournent à Québec après avoir déchargé leur cargaison de bois d'oeuvre en Grande-Bretagne, beaucoup d'Irlandais s'embarquent pour le Québec, surtout à partir de 1815.
Beaucoup de ceux qui arrivent continuent en Ontario ou aux Etats-Unis, mais beaucoup d 'autre s'installent au Québec ou dans les environs.
En 1847, la population de la ville de Québec s'éleve à 40 000 habitants. Cette année là elle est subitement passé à plus de 100 000 personnes grâce aux arrivants irlandais. Parmi eux se trouvent des centaines d'orphelins irlandais. Ils ont grandi dans des familles francophones qui les ont accueillis après le décès prématuré de leurs parents, emportés par la maladie lors de la traversée ou peu de temps après. Ces enfants ont adopté la langue et les coutumes de leur famille d'accueil quoique la plupart des orphelins de cette époque gardaient leur nom d'origine. Sur les papiers d'adoption on inscrivaient également le nom des parents naturels et celui du bateau les ayant transporté.




AUJOURD'HUI


Heureusement, les choses ont bien changé. La situation est évidemment bien meilleure pour les descendants de ces gens courageux tant affligés pas le malheur. Grâce à leur tempérament fort et à leur persévérance, ils se sont très bien intégrés à la société de leur terre d'accueil.
En août 2000, une croix celtique offerte aux Québécois par l'Irlande, a été inaugurée au Parc de l'Artillerie à Québec, en reconnaissance de l'exceptionnelle solidarité humaine envers les Irlandais manifestée lors de la Grande Famine.

Bienvenue sur notre Expo-blog.

Tout au long de ce blog, nous parlerons de différents peuples d'Europe ayant ou étant en train d'immigré. Parmi ces peuples: les Irlandais, les Polonais...


source photo: http://s1.lemde.fr/image/2008/01/11/600x300/998196_3_77de_scene-d-exode-pendant-la-guerre-sino-japonaise.jpg