dimanche 7 novembre 2010


L'immigration des Irlandais au 19e et 20e siècle.
En 1847, les Irlandais ont eu de mauvaises récoltes de pommes de terre. À cause des mauvaises conditions climatiques, l'Irlande souffrait d'une grande famine. Le taux de mortalité était élevé. Les Irlandais vinrent donc au Canada et au Etat Unis pour avoir de meilleures conditions de vie.
Des hommes , des femmes et des enfants très pauvres quittèrent leur pays en espérant trouver une meilleure vie. À bord de grands voiliers de bois se déroule leur voyage. Il dure environ douze semaines . Les bateaux sont surchargés, malpropres et mal aérés. Les voyageurs manquent d'eau potable et ils portent toujours les mêmes vêtements. Ils attrapent des maladies comme le typhus et le choléra. La majorité des émigrants irlandais habitent la campagne, parlent la langue anglaise et pratiquent la religion catholique.

Les immigrés irlandais aux États-Unis:
Au cours des cent années qui suivirent l'année 1820, quelque 5 millions d'immigrants irlandais débarquèrent aux États-Unis. Leur présence déplaisé à certains Américains de souche, connus sous le nom de «nativiste», qui dénoncèrent leur comportement social, leur incidence sur l'économie et leur religions catholiques.
Tous les immigrés en situation régulière qui souscrivent aux principes de la Constitution des États-Unis ont le droit d'acquérir la nationalité américaine, et les immigrés blancs qui voulait l'exercer n'ont pas eu beaucoup d'obstacles. En dépit de l'hostilité des nativistes, les Irlandais n'urent jamais a faire au racisme dont souffraient les Afro-Américains et les Asiatiques, qui n'ont pas eu le droit d'être des citoyens ou dont l'entrée aux États-Unis fut restreinte. Tirant parti de leur identité catholique et des possibilités politiques qui étaient hors de leur portée en Irlande, ils gravirent progressivement les échelons de la société américaine. 
Les nativistes lancèrent une attaque soutenue contre les immigrés irlandais à cause de leur catholicisme. En 1844, des émeutiers nativistes brûlèrent deux églises catholiques dans les faubourgs de Philadelphie à la suite d'un litige relatif à la version de la Bible qui devait être utilisée dans les écoles publiques, la version catholique ou celle du roi Jacques, protestante.

Les immigrés irlandais au Québec:

Profitant des bateaux vides qui retournent à Québec après avoir déchargé leur cargaison de bois d'oeuvre en Grande-Bretagne, beaucoup d'Irlandais s'embarquent pour le Québec, surtout à partir de 1815.
Beaucoup de ceux qui arrivent continuent en Ontario ou aux Etats-Unis, mais beaucoup d 'autre s'installent au Québec ou dans les environs.
En 1847, la population de la ville de Québec s'éleve à 40 000 habitants. Cette année là elle est subitement passé à plus de 100 000 personnes grâce aux arrivants irlandais. Parmi eux se trouvent des centaines d'orphelins irlandais. Ils ont grandi dans des familles francophones qui les ont accueillis après le décès prématuré de leurs parents, emportés par la maladie lors de la traversée ou peu de temps après. Ces enfants ont adopté la langue et les coutumes de leur famille d'accueil quoique la plupart des orphelins de cette époque gardaient leur nom d'origine. Sur les papiers d'adoption on inscrivaient également le nom des parents naturels et celui du bateau les ayant transporté.




AUJOURD'HUI


Heureusement, les choses ont bien changé. La situation est évidemment bien meilleure pour les descendants de ces gens courageux tant affligés pas le malheur. Grâce à leur tempérament fort et à leur persévérance, ils se sont très bien intégrés à la société de leur terre d'accueil.
En août 2000, une croix celtique offerte aux Québécois par l'Irlande, a été inaugurée au Parc de l'Artillerie à Québec, en reconnaissance de l'exceptionnelle solidarité humaine envers les Irlandais manifestée lors de la Grande Famine.

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